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No te creo parts from the prejudice that tends to question the testimonies and the facts declared by women, for the benefit of their male aggressors. A prejudice that emanates from a patriarchal justice. This performance starts from what Galindo calls "double rape": a situation that refers to the invasive forensic examination that any victim must undergo after having suffered a sexual assault and appeals to the obligation to tell their story to strangers over and over again, reliving the trauma each time. No te creo turned the showroom into a clinical space equipped with an old obstetrical examination chair. In front of it, several doctors examined the artist in shifts following the protocols enabled for this purpose.

 

No te creo fait partie de ce préjugé qui tend à questionner les témoignages et les faits déclarés par les femmes, au profit de leurs agresseurs masculins. Un préjugé qui émane d'une justice patriarcale. Cette performance trouve son origine dans ce que qualifiait Galindo de «double viol»: une situation qui se réfère à l’examen médical invasif que toute victime doit subir après une agression sexuelle, la contraignant à devoir raconter encore et encore sa version des faits à des inconnus, revivant à chaque fois son traumatisme. No te creo a transformé la salle d’exposition en un espace clinique équipé d’un vieux fauteuil d’examen obstétrique. Devant ce même fauteuil, plusieurs médecins ont examiné un par un à l’artiste en suivant les protocoles prévus à cet effet.